À 101 ans, une femme dévoile ses secrets de longévité — et affirme qu’elle « mourrait » si elle abandonnait une certaine habitude
Publié le 22 décembre 2025 par: Être Heureux
À 101 ans, Ann Angeletti déjoue tous les clichés liés au grand âge. Debout, élégante et pleinement investie dans son travail, cette centenaire américaine continue de diriger sa boutique de bijoux six jours sur sept.

Pour elle, la longévité ne tient ni au hasard ni à un miracle, mais à quelques principes simples, appliqués avec une rigueur joyeuse. Née dans une famille modeste, Ann Angeletti a traversé un siècle d’histoire sans jamais se résoudre à l’inaction. Adolescente, elle quitte l’école pour aider ses parents dans leur épicerie, avant de travailler dans un chantier naval durant la Seconde Guerre mondiale. Très tôt, le travail devient pour elle une colonne vertébrale, non comme une contrainte, mais comme une façon de tenir debout face aux aléas de la vie.
Serveuse, ouvrière, puis commerçante, Ann Angeletti a longtemps cherché sa voie avant de tomber amoureuse de l’univers de la mode et de la joaillerie. Ce coup de cœur tardif donnera naissance à une véritable vocation, celle d’entreprendre et de créer un lieu à son image. Aujourd’hui encore, elle incarne une cheffe d’entreprise à part entière, loin de toute posture symbolique.
Travailler à 101 ans, une nécessité vitale

À ceux qui s’étonnent de la voir encore active à un âge aussi avancé, Ann répond avec franchise : cesser toute activité signerait pour elle le début du déclin. Elle continue de gérer la boutique Curiosity Jewellers aux côtés de sa fille et de sa petite-fille, participant aux décisions, échangeant avec les fournisseurs et conseillant les clientes. Ce n’est pas la charge de travail qui la motive, mais le sens qu’elle y trouve.
Ann insiste sur une nuance essentielle : travailler ne signifie pas s’user, mais rester mentalement et socialement engagée. Elle explique que ce qui la maintient en forme, c’est d’avoir une raison de sortir de chez elle, de se sentir utile et attendue. Un message qu’elle adresse volontiers aux retraités : conserver une activité stimulante, même modeste, peut transformer le quotidien.
Des rituels simples pour rester solide

La centenaire ne croit pas aux recettes compliquées. Sa longévité repose sur une discipline quotidienne faite de gestes simples, mais constants. Se lever chaque matin, même les jours de fatigue, prendre soin de son apparence, manger avec plaisir sans excès et refuser le laisser-aller, autant de règles qu’elle applique sans négociation. Pour elle, ces habitudes sont les véritables garde-fous du vieillissement.
Ann accorde une importance particulière à la présentation et à l’hygiène de vie. Se coiffer, se maquiller, choisir une tenue ne relèvent pas de la coquetterie, mais d’un respect de soi fondamental. Elle estime que renoncer à ces gestes revient à renoncer à une part de sa dignité, et donc à son élan vital.
Au-delà du travail et des routines, Ann place les relations humaines au cœur de son équilibre. Dans sa boutique, elle ne vend pas seulement des bijoux, elle crée du lien. Discussions, confidences, cafés partagés : chaque rencontre nourrit son moral autant que son activité professionnelle. Elle encourage chacun à fuir les environnements qui rendent malheureux et à privilégier les relations sincères.







