Après les révélations de Sarah Knafo, le gouvernement rabote l’aide au développement de deux milliards d’euros

Publié le 6 mai 2025 par: Être Heureux #etrehrx

La France emboîte le pas aux États-Unis et au Royaume-Uni en opérant un net repli sur sa politique d’aide au développement.

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Une décision budgétaire controversée, révélatrice d’un changement d’orientation stratégique à l’approche de l’année 2025, et saluée par certains représentants politiques comme un tournant idéologique majeur.

Dans son projet de budget pour 2025, le gouvernement français prévoit une réduction drastique de deux milliards d’euros dans l’enveloppe allouée à l’aide publique au développement, selon Challenges. Ce recul, qualifié de « coupe sévère », marque un revirement significatif pour un pays qui avait pourtant affiché de grandes ambitions humanitaires lors du premier quinquennat d’Emmanuel Macron. Alors que cette aide avait atteint jusqu’à 45 milliards d’euros à son apogée, le signal est désormais celui d’un retrait progressif, en phase avec une logique de rigueur budgétaire imposée par Bercy.

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Des économies accrues dès 2026

Et cette politique de resserrement ne s’arrête pas là : les services du ministère de l’Économie projettent d’économiser quarante milliards d’euros dès 2026, annonce qui préfigure de nouvelles restrictions dans plusieurs domaines, y compris l’aide internationale. Le mouvement s’inscrit dans une stratégie plus large de réduction des dépenses publiques. Pour certains, comme l’eurodéputée Sarah Knafo, cette orientation est plus qu’une nécessité économique : elle symbolise une victoire idéologique sur ce qu’elle qualifie de « gabegies » budgétaires.

Une satisfaction politique assumée

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Sarah Knafo, élue du groupe L’Europe des nations souveraines, n’a pas caché sa satisfaction face à ces coupes. « Pour une fois, une bonne nouvelle quand on écoute les informations », a-t-elle lancé sur les ondes d’Europe 1, voyant dans cette décision un écho direct à ses précédentes prises de position. En février dernier, elle dénonçait le financement jugé extravagant de certains projets par l’Agence française de développement. Le rabotage actuel serait ainsi, selon elle, la preuve que ses idées influencent déjà le débat, en dépit de l’absence de sa formation au pouvoir.

Une prise de distance avec les engagements passés

Emmanuel Macron avait pourtant, dès le début de son premier mandat, élevé l’aide au développement au rang de priorité nationale. Cette ambition s’était traduite par une augmentation significative des crédits alloués, justifiée par une volonté de peser diplomatiquement dans les régions les plus fragiles, notamment en Afrique et au Moyen-Orient. Le virage opéré aujourd’hui semble donc marquer une rupture stratégique avec cette vision universaliste, et soulève des interrogations sur la capacité de la France à maintenir son rôle dans les enjeux de solidarité internationale.

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