Claire Chazal : pourquoi Jacques Chirac était “froid” avec elle
Publié le 12 avril 2024 par: Être Heureux
Claire Chazal, reconnue pour son parcours distingué en tant que présentatrice du journal télévisé sur TF1, a récemment fait l’objet de rumeurs la liant à un possible poste au sein du gouvernement de Gabriel Attal, plus précisément comme ministre de la Culture.
Malgré ses qualifications et sa passion évidente pour la littérature et le théâtre, un domaine qu’elle explore actuellement au Théâtre de Poche avec « Ma bibliothèque idéale », sa route vers la rue de Valois ne fut pas sans embûches.
La réflexion sur sa nomination remonte à janvier dernier, lorsque l’idée de la voir succéder à Rima Abdul-Malak a été discutée, avant que Rachida Dati ne devienne le choix définitif. Bien que Chazal ait toujours montré un intérêt pour ce poste, son profil de « femme de droite », comme certains l’ont étiqueté, a pu jouer à la fois en sa faveur et en sa défaveur au sein de la « macronie ».
L’un des obstacles majeurs à son entrée en politique pourrait être lié à son passé professionnel et à ses interactions avec les figures politiques, notamment Jacques Chirac. Dans une interview accordée à Europe 1 après le décès de l’ancien président en septembre 2019, Chazal a révélé avoir ressenti une certaine « distance » et « froideur » de la part de Chirac, qui la percevait peut-être trop liée à Édouard Balladur, son rival de longue date, surtout après qu’elle ait écrit un livre sur lui.
Cependant, Chazal n’a jamais perdu de vue la possibilité d’embrasser une carrière politique. Dans une interview récente sur Europe 1, elle a expliqué que bien que son nom ait été considéré pour le poste de ministre de la Culture, la complexité de la formation d’un gouvernement et les équilibres politiques nécessaires ont fait que sa nomination n’a pas eu lieu.
Elle a admis qu’un « véto » de plusieurs conseillers élyséens aurait pu être en jeu. Malgré cela, elle reste ouverte à l’idée, comme elle l’a confié à Télé-Loisirs : « C’est quelque chose que je pourrais accepter si on me le proposait concrètement, mais ce serait uniquement à ce poste-là. »