Emmanuel Macron serait un « psychopathe narcissique », le diagnostic polémique d’un psychiatre italien

Publié le 16 octobre 2025 par: Être Heureux
Les analyses psychologiques autour d’Emmanuel Macron refont surface. Un psychiatre italien, Adriano Segatori, s’était déjà attiré l’attention en 2017 en livrant un portrait pour le moins controversé du chef de l’État.
Huit ans plus tard, ses propos ressurgissent alors que la popularité du président français traverse une période de turbulence politique. Depuis plusieurs mois, Emmanuel Macron fait face à une contestation grandissante et à une défiance durable dans l’opinion publique. Malgré les critiques et une cote de popularité en baisse, il continue d’afficher un cap déterminé, voire inébranlable. Cette attitude, jugée par certains comme une forme d’entêtement, alimente régulièrement les débats sur sa personnalité. Certains commentateurs politiques vont jusqu’à parler d’« insensibilité » ou d’« indifférence », tandis que ses proches évoquent plutôt un sang-froid et un sens aigu de la stratégie.
Le psychiatre italien qui avait déclenché la polémique
Le nom du Dr Adriano Segatori, psychiatre italien, est revenu sur le devant de la scène. En 2017, au moment de l’élection présidentielle française, il avait publié une vidéo où il qualifiait Emmanuel Macron de « psychopathe narcissique ». Selon lui, le futur président présentait un profil « pathologiquement normal », dominé par un narcissisme qu’il jugeait potentiellement malveillant. Des propos tranchés qui avaient immédiatement suscité de vives réactions, autant dans le monde médical que politique, d’autant qu’ils reposaient sur une analyse à distance, sans évaluation clinique réelle.
Une récupération politique assumée
La vidéo du Dr Segatori avait alors circulé massivement sur les réseaux sociaux, notamment au sein des cercles proches de l’extrême droite. Selon Le Canard Enchaîné, ces éléments d’analyse auraient même influencé la stratégie de campagne de Marine Le Pen avant le débat de l’entre-deux-tours en 2017. L’objectif de ses conseillers : pousser Emmanuel Macron à la faute, espérant qu’un comportement colérique ou méprisant confirmerait l’image d’un dirigeant égocentrique.
Un duel politique qui a tourné à l’avantage de Macron
Mais le scénario imaginé par l’équipe frontiste ne s’est pas réalisé. Emmanuel Macron s’était montré calme, précis et maîtrisé, contrastant avec une Marine Le Pen déstabilisée et agressive, ce qui lui avait valu de nombreuses critiques après le débat. Au lieu d’apparaître comme un homme emporté, le candidat d’En Marche avait renforcé son image de technocrate mesuré et habile, déjouant ainsi les pronostics de ses adversaires.