La «fourmilière humaine» : ce gigantesque immeuble abrite 20 000 personnes qui n’ont jamais besoin d’en sortir
Publié le 10 septembre 2024 par: Être Heureux
Dans la périphérie de Saint-Pétersbourg, en Russie, se dresse un immeuble exceptionnellement peuplé, abritant 20 000 résidents.
Surnommé la « fourmilière humaine », ce complexe immobilier de 25 étages et 3 708 appartements est devenu un véritable microcosme urbain, où les habitants trouvent tout le nécessaire pour vivre en autarcie presque complète.
Cet immense bâtiment, construit en 2015, est connu pour son architecture dense où chaque étage compte entre quatre et six appartements, desservis par quatre ascenseurs.
Malgré le nombre élevé de résidents, l’agencement intérieur et l’isolation acoustique des murs assurent une cohabitation paisible.
Les résidents, loin d’être gênés par la proximité, semblent apprécier cette vie en communauté, où les interactions humaines et les facilités sont à portée de main.
Un écosystème résidentiel complet
Au-delà de ses dimensions impressionnantes, le complexe offre une variété de services internes qui contribuent à son surnom de « fourmilière humaine ».
Sept épiceries, trois salons de beauté, plusieurs cafés, une crèche, et un bureau de poste sont intégrés dans l’immeuble, permettant aux habitants de limiter leurs déplacements externes.
Cette intégration de services rend la vie quotidienne non seulement pratique mais aussi agréable, avec des habitants qui, selon les témoignages sur les réseaux sociaux, peuvent passer des mois sans sortir de l’enceinte.
Des prix attractifs, mais des défis logistiques
L’attractivité de ce complexe ne réside pas seulement dans sa convivialité et ses services, mais aussi dans l’accessibilité financière des appartements.
Avec des prix variant entre 35 000 euros et 90 000 euros, ces logements sont considérablement moins chers que ceux situés dans le centre-ville de Saint-Pétersbourg.
Cependant, le complexe n’est pas sans défauts. Le nombre limité d’ascenseurs peut créer de longues attentes, et les infrastructures de transport à proximité sont souvent surchargées, surtout aux heures de pointe.