L’heure des pros : ce chroniqueur balance sur le vrai visage de Pascal Praud une fois les caméras éteintes, « Ce n’est pas un ami »

Publié le 9 juin 2025 par: Être Heureux #etrehrx

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Entre amitiés ambiguës, déclarations controversées et polémiques persistantes, Pascal Praud continue de faire parler de lui. À l’occasion d’une interview de son chroniqueur Georges Fenech, c’est un nouveau regard qui est porté sur l’animateur vedette de CNews, dont la personnalité divise autant qu’elle fascine.

Pascal Praud est sans doute l’un des visages les plus commentés de la télévision française actuelle. Animateur de « L’Heure des pros » sur CNews, il s’est imposé au fil des années comme un présentateur à la parole libre, souvent provocatrice, qui suscite autant d’adhésion que de rejet. Régulièrement accusé par ses détracteurs d’incarner une ligne éditoriale droitière, voire radicale, il s’en défend avec véhémence.

« Qu’on pense que je suis d’extrême droite, c’est dingue ! », s’indignait-il en 2021 dans Le Parisien. À ses yeux, les étiquettes sont trop réductrices. Il se définit plutôt comme « hyperconservateur sur la culture, l’histoire, l’autorité et la sécurité », mais « progressiste sur les sujets de société », tel que le mariage pour tous ou la gestation pour autrui. Une posture qu’il revendique comme singulière, à la croisée des idéologies, et qu’il assume sans complexe.

Georges Fenech, chroniqueur et témoin privilégié

Parmi ceux qui le côtoient au quotidien, Georges Fenech, ancien député UMP et chroniqueur récurrent de l’émission, offre un regard nuancé sur le personnage Praud. Interrogé par Le Figaro TV Magazine, il décrit une relation professionnelle solide, fondée sur la complicité et la franchise, mais dénuée d’intimité personnelle. « Je ne peux pas dire que c’est un ami », confie-t-il, avant d’ajouter qu’ils entretiennent « de bonnes relations très amicales en dehors du plateau ».

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L’ex-parlementaire se montre toutefois lucide sur la dynamique parfois tendue des échanges à l’antenne. « Quelques fois, il pousse le bouchon un petit peu loin. Il a beaucoup de chance que je sois quelqu’un de calme. » Une phrase révélatrice de la manière dont Pascal Praud anime ses débats : avec intensité, sans filet, souvent au bord du dérapage, mais dans un format qui assume sa théâtralité.

Un style qui dérange autant qu’il séduit

Selon Georges Fenech, c’est justement cette audace qui fait le succès de l’animateur : « C’est un cabotin. Il est touchant. Il est spontané. » Des qualificatifs qui pourraient tout autant s’appliquer à Cyril Hanouna, autre figure de proue du groupe Canal+ (dirigé par Vincent Bolloré), avec qui Pascal Praud partage un goût certain pour l’engagement personnel à l’antenne.

« Il a un concept nouveau, celui de l’animateur qui s’implique, qui donne son opinion », analyse Fenech. Dans un paysage audiovisuel souvent aseptisé, cette approche clivante devient un atout stratégique, créant une fidélité forte chez les téléspectateurs tout en alimentant régulièrement les controverses sur les réseaux sociaux et dans les médias.

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Une critique acerbe de la fermeture de C8

L’ancien député ne s’est pas contenté de commenter le style de Pascal Praud : il a aussi pris position sur un sujet brûlant qui a récemment secoué le paysage médiatique français, à savoir la fermeture de la chaîne C8 par décision de l’Arcom. Selon lui, cet événement représente « un véritable scandale démocratique », une attaque contre la liberté d’expression et l’indépendance médiatique.

Pascal Praud, fidèle à ses positions, avait lui-même dénoncé en février une « censure à géométrie variable », critiquant l’intervention de l’autorité de régulation. Ce front commun contre l’Arcom témoigne d’un sentiment partagé au sein du groupe Bolloré, où la liberté d’opinion est brandie comme un étendard face à ce qu’ils perçoivent comme une normalisation idéologique des médias publics.

Une personnalité qui cristallise les tensions

En définitive, Pascal Praud incarne une nouvelle forme de journalisme télévisuel, à la fois engagé, conflictuel et émotionnel. Ni neutre, ni lisse, il défie les codes de la présentation traditionnelle, préférant un ton personnel, parfois frontal, qui ne laisse personne indifférent. Pour certains, il donne la parole à une France oubliée. Pour d’autres, il incarne un dangereux glissement de la parole médiatique vers les extrêmes.

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