Un hibou semant la panique : le massacre de 800 poules dans un poulailler

Publié le 10 mai 2024 par: Être Heureux #etrehrx

Imaginez la scène : un petit poulailler tranquille dans la campagne bourguignonne, abritant des centaines de poules pondeuses. Tout semble paisible, jusqu’à ce qu’un intrus à plumes fasse irruption, semant la terreur parmi les volatiles. Un hibou grand-duc, majestueux mais redoutable, s’est introduit dans l’enclos, provoquant une véritable panique chez les poules.

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C’est dans ce décor bucolique que Philippe Plançon, gérant de la ferme du Pontot à Gevrey-Saint-Chambertin en Côte-d’Or, a fait une découverte tragique le 29 avril dernier. Après trente ans d’activité, jamais il n’avait été confronté à une telle situation.

Un hibou sème la panique dans le poulailler

Selon les explications de Philippe Plançon à France Bleu Bourgogne-France-Comté, le hibou grand-duc s’est faufilé dans le poulailler par l’une des trappes, provoquant un véritable émoi chez les poules. « Quand mon frère est rentré, il a cru à une buse, et puis il a vu le hibou. Il s’est réfugié et il est resté là. On ne savait pas quoi faire, alors on l’a laissé. Ça fait un peu peur, ça a l’air méchant et ce n’est pas petit. »

Une scène macabre : 800 poules étouffées

Si le rapace nocturne n’a pas directement attaqué les poules, sa simple présence a suffi à déclencher une panique sans précédent. Les gallinacées, terrorisées, se sont entassées dans deux coins du poulailler, s’étouffant les unes les autres. « Le lendemain, on a rouvert les grandes portes et on a fait du bruit pour le faire bouger et il est parti », raconte Philippe Plançon. Malheureusement, le constat était accablant : « Quand on a vu le tas de poules dans les coins… Je n’avais jamais vu ça. Même avec un renard, il n’y a pas autant de pertes ».

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Un préjudice de 4 800 euros pour les éleveurs

Au total, ce sont pas moins de 800 poules qui ont trouvé la mort, sur les 4 500 que compte l’exploitation. Une perte considérable, estimée à environ 4 800 euros, que les frères Plançon ne pourront pas se faire rembourser par leur assurance. « On ne sera pas remboursé, parce que ce n’est pas courant. Il faut que ce soit une assurance ‘risque d’élevage’. Ce n’est pas quelque chose qu’on a couramment chez les poules pondeuses, mais plutôt dans les élevages de poulet », déplorent-ils.

Une activité ralentie dans l’attente du calme

Contraints de ralentir leur activité, les éleveurs espèrent que le hibou grand-duc ne refasse pas d’apparition surprise. « On va quand même s’en sortir. Le plus gros souci, c’est la gestion de la quantité d’œufs. Je vais donc un peu limiter les ventes. Je garde les poules que je comptais vendre », explique l’un des deux frères. Une situation inédite qui les a profondément marqués et qui restera gravée dans leur mémoire comme une véritable tragédie aviaire.

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