Yanis, 17 ans, s’est su*idé après la remise en liberté de son agresseur se*uel, ses parents veulent la création d’une loi

Publié le 15 avril 2025 par: Être Heureux #etrehrx

Trois jours avant de fêter sa majorité, Yanis a choisi la mort. Ce geste, tragique et irréversible, résonne aujourd’hui comme une déflagration dans le cœur de ses parents.

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Pour eux, aucun doute possible : c’est la remise en liberté de son agresseur, un ancien voisin, qui a ravivé des blessures jamais refermées.

Yanis n’avait que 12 ans lorsqu’un homme de 58 ans, voisin de sa famille à l’époque, a brisé son enfance. Ce traumatisme, survenu en août 2019 à Marignier en Haute-Savoie, l’a marqué au fer rouge. Presque six ans plus tard, le jeune homme, désormais âgé de 17 ans, apprend que son agresseur a été remis en liberté, après seulement deux ans et quatre mois de détention. Ce choc a été brutal. Il n’en est jamais revenu.

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Le silence de la justice, une double peine

Ce que ses parents dénoncent aujourd’hui, c’est une seconde trahison : celle du système judiciaire. « Je ne voulais pas qu’il tombe par hasard sur son agresseur », confie Farid, le père de Yanis, au Parisien. Il a pris sur lui de prévenir son fils dès qu’il a appris la nouvelle. Mais il s’est senti trahi : aucun avis officiel, aucun contact préalable avec les services judiciaires. Pourtant, l’agresseur n’a jamais quitté la région. Il vit désormais à seulement trois kilomètres de leur domicile.

Une lettre d’adieu, des mots insoutenables

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Le 30 mars, Yanis met fin à ses jours en absorbant des médicaments. Dans son téléphone, ses parents découvrent un document glaçant, intitulé « Lettre de suicide version finale ». L’adolescent y écrit noir sur blanc que la cause première de son geste est la libération de son agresseur. Il ne laisse place à aucune interprétation. « C’est un fait. Personne ne peut le nier », martèle son père, brisé mais déterminé à faire entendre la voix de son fils.

Une surveillance sous conditions, insuffisante pour les familles

L’agresseur a certes été placé sous bracelet électronique et soumis à un suivi socio-judiciaire pendant quinze ans, avec obligation de consulter un psychiatre chaque mois. Le non-respect de ces conditions pourrait théoriquement entraîner l’exécution d’une nouvelle peine de trois ans. Mais pour les parents de Yanis, ces mesures ne pèsent rien face à l’impact psychologique de cette proximité imposée.

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Une demande de loi portée par la douleur

Aujourd’hui, Farid et Delphine réclament la mise en place d’une législation spécifique. Leur revendication est simple : que les familles d’enfants victimes de pédocriminalité soient systématiquement averties en cas de libération de l’agresseur. Pour eux, l’absence d’information est une faille béante dans le système, une faille qui peut, comme dans le cas de leur fils, mener à l’irréparable.

Un courrier jamais reçu, une fracture de plus

Le parquet affirme pourtant avoir envoyé un courrier à la famille en février 2025, précisant la remise en liberté sous conditions de l’agresseur et l’interdiction d’entrer en contact avec la victime. Ce courrier, envoyé par simple lettre postale, n’a jamais atteint sa destination. Une négligence administrative qui, aux yeux des parents, s’apparente à une forme d’abandon.

Un deuil impossible, une colère intacte

Yanis aurait dû souffler ses 18 bougies. À la place, ses parents ont dû choisir son cercueil. Leur douleur est incommensurable, leur cri d’alerte glaçant. Ils ne veulent ni vengeance ni haine. Ce qu’ils réclament, c’est que d’autres familles ne vivent jamais ce qu’ils traversent. Que la justice écoute, protège, et anticipe. Que la mémoire de leur fils ne soit pas réduite à une tragédie silencieuse.

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