Josiane Balasko et Marilou Berry : Le clash mère-fille sur l’affaire Depardieu
Publié le 22 avril 2024 par: Être Heureux
L’affaire Gérard Depardieu, déjà brûlante, a pris une nouvelle dimension avec la diffusion d’une pétition de soutien à l’acteur. Cette initiative a provoqué une véritable scission dans le monde des célébrités, certaines prenant fait et cause pour Depardieu, d’autres s’y opposant avec véhémence.
Marilou Berry, porte-parole de l’opposition
Parmi les voix les plus virulentes contre les signataires de la pétition, on retrouve celle de Marilou Berry. La jeune actrice n’a pas mâché ses mots pour exprimer son indignation : « Moi je propose de changer de point de vue sur cette liste des 50 personnes qui soutiennent Depardieu : moyenne d’âge-> 70 ans (autrement dit ça sent le sapin quoi) / ils ne sont QUE 50, et quand on regarde la liste de plus près, on sent bien qu’ils ont fait les fonds de tiroirs quand même ».
Une critique acerbe des signataires
Marilou Berry ne s’arrête pas là dans sa critique des soutiens de Depardieu. Avec une ironie mordante, elle ajoute : « ET (avantage non négligeable) ça permet de faire le tri bien plus rapidement aussi… Non franchement, vu comme ça c’est presque une bonne nouvelle ». Une réflexion qui en dit long sur le fossé générationnel qui semble se creuser autour de cette affaire.
Josiane Balasko, une position plus nuancée
À contre-courant de sa fille, Josiane Balasko affiche une position plus mesurée. Invitée dans la nouvelle émission matinale de TF1, l’actrice et réalisatrice est revenue sur son expérience de tournage avec Gérard Depardieu dans Trop belle pour toi en 1989 : « On avait des scènes, j’étais au pieu pendant 3 semaines avec Gérard. Il n’a jamais eu un geste déplacé. Il disait des grossièretés, c’est sûr ! En permanence. Mais moi ça ne me gêne pas. J’ai été élevée dans un bistrot, je peux répondre ».
Balasko refuse de s’ériger en juge
Si elle n’a pas signé la fameuse pétition, Josiane Balasko tient à clarifier sa position : « Tout ce que je peux dire, c’est que ce qu’il se passe maintenant, je n’ai rien signé. Car je ne suis pas la gardienne de la morale, ni du tribunal populaire ». Une façon de prendre ses distances avec le débat virulent qui agite le milieu du cinéma.
Critique du traitement médiatique et politique
Josiane Balasko ne se prive pas pour autant de critiquer la manière dont l’affaire est traitée dans les médias et par le pouvoir politique. Elle voit dans cette surmédiatisation une manœuvre de diversion : « Je pense que tout ça fait partie d’une manipulation de masse qui fait que pendant qu’on parle de ça, on ne parle pas de ce qu’il se passe ailleurs… ».
Les vrais enjeux occultés ?
Pour l’actrice, cette focalisation sur l’affaire Depardieu occulte des sujets bien plus cruciaux : « On ne parle pas des réformes qui ont été faites à coup de 49.3, on ne parle pas d’autres trucs… Je trouve ça terrible les femmes qui ont été victimes, mais ça, c’est la justice qui en décidera ». Un point de vue qui tranche avec celui de sa fille Marilou.
Deux visions opposées au sein d’une même famille
L’affaire Depardieu révèle ainsi des divergences profondes au sein même des familles du cinéma. Là où Marilou Berry choisit la voie de la condamnation publique, Josiane Balasko préfère s’en remettre à la justice, tout en pointant les dérives médiatiques et politiques. Un clash mère-fille qui illustre à quel point ce dossier divise et suscite des prises de position tranchées.
